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Feuillet de recherche
Introduction
Selon les estimations actuelles, il y aurait au Canada 238 000 personnes atteintes de la maladie dAlzheimer. Par ailleurs, plus de 52 pour cent de la population connaît quelquun qui en est atteint. Même si la recherche a fait beaucoup de progrès au cours des dernières années, la cause et le moyen de guérir la maladie dAlzheimer restent inconnus.
Il nexiste actuellement aucun traitement qui permette darrêter ou de renverser lévolution de la maladie dAlzheimer. Toutefois, il existe maintenant des médicaments qui en traitent certains symptômes.
Les scientifiques, qui mènent de plus en plus de recherches dans ce domaine, sont davis que la maladie est due à de multiples facteurs. Si on veut un jour trouver un remède, il faut poursuivre les recherches afin quon détermine les causes de cette maladie. Les chercheurs québécois sont des chefs de file dans le domaine de lAlzheimer et les progrès actuels laissent entrevoir de lespoir.
Maladie dAlzheimer
La maladie dAlzheimer est une maladie progressive du cerveau. Les deux caractéristiques de la maladie dAlzheimer sont les plaques névritiques et les écheveaux neurofibrillaires. Les plaques contiennent une protéine appelée bêta amyloïde et les écheveaux contiennent une protéine appelée tau. Depuis la découverte de la maladie dAlzheimer en 1906, ces deux caractéristiques ont fait lobjet de recherches scientifiques visant à comprendre les causes de la détérioration des cellules cérébrales.
Ce que nous savons au sujet des facteurs de risque et de protection de la maladie dAlzheimer
Lâge Létude canadienne sur la santé et le vieillissement (ÉCSV), phase 1 et 2, donne des preuves appuyant lhypothèse de vieillissement comme facteur de risque pour la maladie dAlzheimer.
Antécédents familiaux Selon la recherche, les membres dune famille déjà touchée par la maladie dAlzheimer (un parent, un frère, ou une sur) courent plus de risques de développer la maladie que les membres dune autre famille.
Scolarité Plusieurs études montrent que le risque de développer la maladie dAlzheimer est plus élevé chez les personnes dont le niveau de scolarité est inférieur à six ans.
Blessures à la tête Selon quelques études, les personnes ayant perdu connaissance suite à une blessure à la tête risquent davantage de développer la maladie dAlzheimer.
Syndrome de Down Après lâge de 40 ans, presque toutes les personnes atteintes de trisomie subissent des transformations dans leurs cellules cérébrales semblables à celles de la maladie dAlzheimer.
La déficience cognitive légère Se caractérise par des troubles de la mémoire, mais sans les autres symptômes dordre cognitif (par exemple en ce qui a trait à lélocution, au jugement, aux problèmes de modification de la personnalité ou de comportement) qui affectent le fonctionnement quotidien de la personne. Plusieurs études montrent que les personnes atteintes de troubles cognitifs légers développent la maladie dAlzheimer à un rythme de 10 à 15 pour cent par année. Les chercheurs sintéressent à la relation entre ce trouble cognitif et sa gradation jusqu'au premier stade de la maladie dAlzheimer.
Inflammation cérébrale Les chercheurs notent des signes dinflammation dans les cellules cérébrales des personnes atteintes de la maladie dAlzheimer. Parfois, linflammation est une réponse normale du système immunitaire en réponse à une blessure ou à une maladie, mais linflammation chronique au cerveau peut causer des dommages. Ainsi, linflammation au cerveau peut contribuer à la détérioration des cellules nerveuses. La recherche se poursuit sur les médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdien conçus pour alléger les symptômes.
Autres domaines de recherche
Homocystéine Les personnes qui ont des niveaux élevés dhomocystéine dans le sang courent un risque plus élevé de développer la maladie dAlzheimer. Les chercheurs sintéressent au lien, sil existe, entre la maladie dAlzheimer et lhomocystéine, puisque laugmentation de la consommation dacide folique et de vitamines B6 et B12 peut en réduire la forte teneur.
Facteurs de risque vasculaire Les chercheurs étudient les facteurs de risque de la maladie vasculaire en relation avec la maladie dAlzheimer. En maîtrisant lhypertension artérielle et les taux élevés de cholestérol, il est possible de réduire le risque dune attaque dapoplexie et de retarder, ou prévenir la maladie dAlzheimer. Les agents permettant de réduire le taux de cholestérol, comme les statines, font lobjet de recherche actuellement.
Mode de vie Les chercheurs étudient présentement le rôle possible joué par le vin, le café et le régime alimentaire dans la réduction du risque de développer la maladie dAlzheimer.
Activités de stimulation mentale Selon les recherches préliminaires, les personnes qui stimulent quotidiennement leur intellect avec de la lecture, des mots-croisés ou des jeux de cartes réduisent le risque de développer la maladie dAlzheimer. Il est nécessaire de poursuivre la recherche dans ce domaine.
Lactivité physique Selon les données récentes de lÉCSV-2, il existe un lien entre lexercice physique quotidien et la réduction du risque de développer la maladie dAlzheimer. Ces informations corroborent dautres études antérieures montrant que lexercice favorise les fonctions cognitives. Il sagit dune découverte importante puisquelle permet de mettre en place une stratégie sûre et praticable pour aider à prévenir la maladie dAlzheimer et plusieurs autres troubles chroniques.
Ce que nous savons sur la génétique et la maladie dAlzheimer
Les chercheurs examinent les facteurs de risque génétiques associés à la maladie dAlzheimer afin de déterminer leur interaction entre eux et avec dautres facteurs de risque comme le mode de vie et lenvironnement.
Gène APOE
Des chercheurs ont découvert quune mutation spécifique du gène de lapolipoprotéine E (appelé E4) est associé à un risque accru de développer la maladie dAlzheimer et à un début de la maladie à un plus jeune âge (moins de 70 ans). Par lui même, le gène E4 ne permet pas de pronostiquer la maladie dAlzheimer, mais il peut être utile pour confirmer le diagnostic. Il faut noter que labsence du gène E4 réduit le risque de la maladie dAlzheimer.
Les chercheurs sintéressent à dautres facteurs qui augmentent le risque de développer la maladie dAlzheimer par leur action réciproque avec lAPOE4. Par exemple, selon les dernières études, le risque de développer la maladie dAlzheimer chez les personnes porteuses du gène APOE4 qui consomment une grande quantité de calories et de matières grasses est plus élevé que chez les personnes dont le régime alimentaire est équilibré.
Nouveaux gènes comme facteurs de risque de la maladie dAlzheimer
Les recherches récentes ont identifié le gène préséniline 1 sur le chromosome 14 et le gène préséniline 2 sur le chromosome 1. Les deux gènes donnent un signe annonciateur inquiétant de la maladie dAlzheimer à début précoce.
Selon les recherches préliminaires, des marqueurs sur le chromosome 10 et le chromosome 12 pourraient être reliés à la maladie dAlzheimer à début tardif.
Recherches sur le diagnostic
Les chercheurs travaillent également à mettre au point des méthodes danalyse plus précises et plus raffinées qui permettraient de poser un diagnostic précoce. Les recherches dans ce domaine examinent les liens entre les modifications structurelles ou fonctionnelles du cerveau et les modifications dans les facultés mentales et les comportements. Elles examinent également les répercussions dune blessure ou dune maladie localisée dans une région du cerveau sur les facultés mentales et les comportements. La mise au point de méthodes de neuro-imagerie perfectionnées et danalyses neuropsychologiques subtiles a contribué à des progrès importants dans ce domaine.
De plus, la recherche se tourne également sur lanalyse du sang et de lurine pour aider à établir un diagnostic précoce de la maladie.
Recherche sur la pharmacothérapie et les traitements de la maladie dAlzheimer
Inhibiteurs de cholinestérase
En ce moment, trois inhibiteurs de cholinestérase sont approuvés au Canada pour traiter les personnes atteintes de la maladie dAlzheimer dans les stades légers et modérés. En diminuant lactivité dune enzyme qui décompose lacétylcholine, les inhibiteurs de cholinestérase permettent daugmenter les niveaux dacétylcholine et lamélioration des fonctions cérébrales. Des recherches récentes montrent que ces médicaments contribuent à améliorer les aspects non-cognitifs, dont le comportement. Ces médicaments ne guérissent pas la maladie et ne permettent pas denrayer la progression sous-jacente dordre cognitif.
La recherche se poursuit sur les inhibiteurs de cholinestérase approuvés afin de déterminer leur efficacité sur la maladie dAlzheimer à son stade avancé.
Des essais cliniques se poursuivent également sur les inhibiteurs de cholinestérase en combinaison avec dautres médicaments, afin de déterminer sil est possible daccroître lefficacité du traitement des symptômes de la maladie.
Récepteurs NMDA (N-méthyle D-aspartane)
Les cellules endommagées par la maladie dAlzheimer libèrent des quantités excessives de glutamate, ce qui entraîne une surexposition au calcium et mène à la dégénération cellulaire. Les récepteurs NMDA pourraient jouer un rôle vital en bloquant le glutamate. La mémantine, qui est un récepteur NMDA, fait présentement lobjet dessais cliniques en Amérique du Nord et au Royaume-Uni pour déterminer son efficacité aux stades avancés de la maladie dAlzheimer.
Traitements anti-amyloïdes
Des enzymes du nom de bêta-sécrétase et gamma-sécrétase produisent la protéine amyloïde qui peut contribuer à la formation de plaques bêta-amyloïdes. Des médicaments qui inhibent ces enzymes sont maintenant au stade des essais cliniques.
Les chercheurs découvrent des méthodes pour activer les cellules du cerveau autres que les neurones, du nom de microglia, dont la fonction est déliminer lamyloïde et de prévenir laccumulation de plaques.
Même si les essais sur le vaccin anti-amyloïde AN-1792 ont été interrompus en 2002, les scientifiques poursuivent leur recherche sur une réponse immunitaire permettant déliminer les plaques amyloïdes.
Régénération neuronale
Le cerveau des personnes atteintes de la maladie dAlzheimer subit une dégénérescence progressive des cellules nerveuses. Les chercheurs examinent actuellement des façons de diminuer ou de prévenir la dégénérescence des neurones endommagés. Une méthode consiste en lapplication de molécules appelées facteurs de croissance des neurones ou lutilisation de médicaments qui imitent leurs effets.
Les chercheurs sont également très enthousiastes à lidée de remplacer les neurones dégénérés par des cellules souches dérivées de la moelle et dautres tissus qui ont été induits à se transformer en neurones. Cependant, les chercheurs se préoccupent des questions déthique entourant lutilisation des cellules souches et la législation canadienne à ce sujet est en suspens.
strogène
Certaines études dans le domaine de lhormonothérapie substitutive démontrent que les femmes postménopausées qui prennent de lstrogène courent moins de risque de développer la maladie dAlzheimer. Dautres recherches montrent que les femmes atteintes de la maladie dAlzheimer et traitées avec de lstrogène ne montrent aucun signe damélioration et létat de certaines pourrait même décliner. Actuellement, la recherche est peu concluante sur le rôle que pourrait jouer lstrogène, le cas échéant, dans la maladie dAlzheimer.
Vitamine E et autres antioxydants
Les chercheurs se demandent présentement si la vitamine E et les suppléments en sélénium (un élément trace semi-métallique) peuvent aider à prévenir la perte de mémoire associée avec la maladie dAlzheimer. On croit que ces antioxidants aident à endiguer la détérioration cellulaire associée avec la maladie dAlzheimer. Certaines études démontrent que la vitamine E ralentit les déficits fonctionnels au stade modéré de la maladie dAlzheimer. Présentement, il nexiste pas suffisamment de données pour recommander lutilisation de la vitamine E dans le traitement de la maladie dAlzheimer.
On croit que les personnes atteintes de la maladie dAlzheimer ont des niveaux moindres dacide gras oméga 3 acide docosahexaenoic (DHA), une chaîne dacides gras polyinsaturés quon trouve dans les cellules cérébrales. Les chercheurs canadiens étudient les effets des suppléments en acide gras omega-3 sur les niveaux sanguins et leurs liens avec la maladie dAlzheimer.
On attribue au ginkgo biloba, utilisé en médecine traditionnelle chinoise, des qualités anti-oxydantes et anti-inflammatoires. Cependant, les effets du ginkgo biloba sur la maladie dAlzheimer ne sont pas clairs.
Recherche psychosociale
La recherche se poursuit sur les moyens de maintenir la qualité de vie de la personne atteinte de la maladie dAlzheimer. Puisque le diagnostic est posé à un stade de plus en plus précoce de la maladie et que des traitements existent pour venir à bout de certains de ses symptômes, les personnes atteintes peuvent participer activement aux recherches et peuvent partager, de première main, ce que cela signifie de vivre avec une maladie progressive.
La maladie dAlzheimer touche également aux soignants dans les familles qui, à mesure que la maladie progresse, doivent parfois assurer des soins à temps plein. Les chercheurs essaient daméliorer les techniques de soins pour assurer une qualité de vie optimale à la personne atteinte et au soignant. La recherche porte par exemple sur les tâches du soignant et sur les moyens de composer avec quelquun qui doit mettre un terme à la conduite automobile.
Pour faire face aux besoins des personnes atteintes de la maladie et de leur famille, il faut leur offrir des programmes et des services adéquats. Les chercheurs examinent les meilleurs moyens de procéder en ce qui a trait aux services de répit, aux types dhébergement et à la qualité de vie dans les établissements de soins de longue durée.
La maladie dAlzheimer soulève des questions déthique en ce qui a trait à la prise de décision, à la conduite automobile et à la participation à la recherche. Ces questions épineuses continuent de mettre au défi tous les concernés : la personne atteinte, la famille et les professionnels des soins de santé.
Programme de recherche de la Société Alzheimer
La Société Alzheimer est lune des principales sources de financement de la recherche et de la formation des chercheurs sur la maladie dAlzheimer au Canada. En 2002, la Société a accordé 40 nouvelles bourses de recherche et de formation pour une somme de près de 3,4 millions de dollars. Le programme de recherche de la Société Alzheimer est une source majeure de financement de la recherche biomédicale et de la recherche psychosociologique.
Les chercheurs financés par la Société Alzheimer ont mis en lumière certains des aspects cruciaux de la maladie dAlzheimer et ont fait des contributions remarquables en matière de génétique moléculaire, dinflammation du cerveau, de mort des cellules et de soins de santé. Parmi eux, nous trouvons certains des meilleurs chercheurs du Canada et du monde entier dans le domaine de la maladie dAlzheimer.
Les demandes de bourses de recherche sont examinées annuellement dans le cadre dun processus exhaustif dévaluation par des pairs et avec la participation dexaminateurs de lAmérique du Nord et dailleurs.
Le programme de recherche de la Société Alzheimer reçoit des dons des sociétés Alzheimer provinciales et régionales du Canada, de particuliers et dentreprises, notamment des dons très importants de Extendicare Healt Services Inc., de Joeys Only Seafood Restaurants, du Dr et de Mme Albert Spatz, de M. et Mme James et Bernice Putnam et de Mme Damarais Robinson.
La Société Alzheimer, en partenariat avec lInstitut du vieillissement (les Instituts de recherche en santé au Canada (IRSC)) et NeuroScience Canada, a annoncé deux nouveau programmes qui permettront aux jeunes chercheurs de poursuivre leur formation de recherche dans des laboratoires établis et de constituer de nouvelles équipesde recherche qui étudient le diagnostic et le traitement de la maladie dAlzheimer.
La Société Alzheimer et lInstitut du vieillissement (IRSC) parrainent en coparticipation un programme de subventions pour financer de nouveaux projets de recherche prometteurs de scientifiques en début de carrière. Ces programmes visent à encourager les jeunes scientifiques talentueux à poursuivre une carrière de recherche sur la maladie dAlzheimer.
La Société Alzheimer a également formé un partenariat avec AstraZeneca Canada, AstraZeneca USA et Rx&D (IRSC) pour offrir en commun un programme de financement dans le domaine des mécanismes biologiques et du traitement de la maladie dAlzheimer.
La Société fait équipe avec la Fondation des infirmières et infirmiers du Canada, dans le cadre dun partenariat sur les soins infirmiers, afin doffrir un programme de financement dans le domaine des soins appliqués à la maladie dAlzheimer.
Le financement de la recherche sur la maladie dAlzheimer au Canada demeure insuffisant. Avec le vieillissement des baby boomers, on estime quil y aura plus de 750 000 Canadiens et Canadiennes atteints de la maladie dAlzheimer ou dune affection connexe en 2031, si un traitement curatif nest pas trouvé.
Sources
Groupe de travail de lÉtude canadienne sur la santé et le vieillissement : Canadian study of health and aging : study methods and prevalence of dementia. JAMC 1994; 150, p. 899 à 913
Groupe de travail de lÉtude canadienne sur la santé et le vieillissement : Risk Factors for Alzheimers Disease : A Prospective Analysis from the Canadian Study of health and Aging. AJE 2002; 156, p. 445 à 453.
Supplément, Le journal canadien des sciences neurologiques; Conférence canadienne de consensus sur la démence, Volume 28 (Supplément 1), février 2001. (Un résumé de larticle est présenté à www.cjns.org/28febsuppl.html)
Patterson CJS, Gauthier S, Bergman H, et al. Diagnostic, évaluation et traitement de la démence : conclusions de la Conférence canadienne de consensus sur la démence. JAMC1999; 160 (12 Suppl.). (Également disponible à www.cma.ca/cmaj/vol-160/issue-12/dementia/index.htm)
Documentation connexe offerte par la Société Alzheimer du Canada (également disponible à www.alzheimer.ca) :
Lignes directrices sur léthique
La maladie dAlzheimer et lhérédité
Les facteurs de risque de la maladie dAlzheimer
La progression de la maladie dAlzheimer
Les feuillets sur les affections connexes
Essais cliniques des médicaments pour le traitement de la maladie dAlzheimer au Canada
AriceptMC (aussi connu sous le nom de donepezil ou E2020)
Exelon MC (aussi connu sous le nom de rivastigmine)
Reminyl MC (aussi connu sous le nom de bromhydrate de galantamine)
Déclaration de la Société Alzheimer sur la recherche sur les cellules souches
Le présent document dinformation comporte quelques-uns des points les plus importants de la recherche sur la maladie dAlzheimer (à la date de parution de janvier 2003).
Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :
Caroline Desrosiers
Fédération Québécoise des sociétés Alzheimer
(514) 369-7891
Stacey Johnson
Société Alzheimer du Canada
(416) 488-8772
1 800 616-8816
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